Olivier NOREK, Territoires

SYNOPSIS

À Malceny, dans le 93, on est habitués aux règlements de comptes. Mais un nouveau prédateur est arrivé en ville et, en quelques jours, les trois plus gros caïds du territoire sont exécutés.

Le capitaine Coste et son équipe vont devoir agir vite, car leur nouvel ennemi s'implante comme un virus dans cette ville laissée à l'abandon, qui n'attend qu'un gramme de poudre pour exploser. Une ville où chacun a dû s'adapter pour survivre : des milices occultes surentraînées, des petits retraités dont on devrait se méfier, d'inquiétants criminels de 12 ans, des politiciens aveugles mais consentants, des braqueurs audacieux, des émeutiers que l'État contrôle à distance de drone. Et pendant ce temps, doucement, brûle la ville.

La dernière affaire du capitaine Coste ? Elle se passe en enfer...

MON AVIS

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Victor Coste et son équipe de choc !

Cette nouvelle enquête ne vous laisse pas reprendre votre souffle une seule seconde ! Un tableau bien noir, une fois de plus, des réalités "géo-politiques" du 93 : meurtres, domination, chantage, argent et corruption, Victor Coste a du pain sur la planche !

On aborde de nouveau les faits de l'enquête sous 2 angles : on suit les enquêteurs mais on a un pied dans l'envers du décor de cette cité en pleine émeute. Quelques scènes chocs mais en adéquation totale avec l'histoire.

J'ai adoré la façon dont l'intrigue est mise en place, le rôle de chaque personnage et les conséquences de leurs actes. Qui sont les bons ? les mauvais ? où se trouvent les limites ? Le meilleur et le pire ne sont pas toujours là où on l'imagine. Une jeunesse à la dérive qui étouffe ! Une politique décalée et vicieuse. Un ensemble explosif ! La perversité peut mener l'être humain à sa perte.

Toujours autant d'attachement à Victor et son équipe. Des échanges cultes, de l'humour noire et grinçant ! Une équipe qui décape !

Et enfin le dénouement ! Et encore une claque ! Olivier m'a laissé dans la stupeur et la réflexion... Il nous met le nez dedans pour notre plus grand bonheur (ou malheur !). Il dénonce encore cette ambiguïté, assommante de réalisme !

Avec Olivier Norek j'ai toujours la sensation d'être dans la réalité et non dans la fiction. Quel talent !

MA NOTE :